Relativiser... la clé du bien-être ?
Si nous sommes honnêtes avec nous même, si demain nous gagnons 50 millions à l'Euro-million, il est probable que la plus grande partie d'entre nous change de vie; tout ou partie. Et en premier lieu, sa vie professionnelle sera profondément changée.
La pression économique disparaît totalement, en un claquement de doigt, grâce à ce gain. Vous allez me dire "ouais... ok... et alors ?" Et bien ce que cette mécanique psychologique nous apprend, c'est que nous ne sommes pas plus attaché que cela à notre travail. Il "suffit" que la pression économique disparaisse et hoooop, bizarrement, nous prenons conscience qu'avoir plus de temps pour nos familles c'est pas mal, que pouvoir nous consacrer plus à nos loisirs, c'est intéressant, que se mettre enfin au violon, vieux rêve contrarié d'enfance, ça serait génial... bref, peu d'entre nous vont se dire : "tiens... génial, je vais pouvoir dire à mon boss que dès demain, je viens travailler gratuitement pour vous, je n'ai plus besoin d'argent".
Les plus vieux d'entre nous se rappellent probablement de cette publicité de la Française des Jeux pour le Loto "Au revoir président".
Bon... j'ai une mauvaise nouvelle pour vous : la probabilité que l'un( e ) de mes lecteurs/lectrices gagne à l'Euro-Million ou au Loto est faible... pas nulle, mais faible. Et pourtant, le constat reste le même : avoir plus de temps pour nos familles c'est pas mal, pouvoir nous consacrer plus à nos loisirs, c'est intéressant, que se mettre enfin au violon, vieux rêve contrarié d'enfance, ça serait génial...
Mais alors... qu'attendons nous ?
Le point central est de changer de mode de conjugaison
Passer du conditionnel "j'aimerais" à l'impératif "je vais". Dire "je vais partir une fois par semaine plus tôt du travail" plutôt que de dire "j'aimerais". Impossible ? Parfois... oui. Mais pour toutes ces petites ou grandes choses que l'on aimerait faire pour améliorer son quotidien, combien n'avons nous même pas essayé ? Même pas demandé à notre boss si cela était possible, anticipant par avance sa réponse. Mieux vaut un "non" certain qu'un "non" probable... le "non" probable peut devenir un "oui" certain.
Ce qui nous retiens ? Nos peurs, dont celle du changement, notre éducation, nos habitudes. Je conseille un exercice tout simple : réfléchissez à la petite chose qui vous ferait plaisir, chaque jour. Ça y est ? Demandez-vous ce qui vous empêche de le faire... faites une liste si nécessaire. Puis, prenez chaque obstacle et demandez-vous comment il pourrait disparaître... enfin : faites le !
Souvent, ce qui nous empêche d'agir, y compris en entreprise, ce sont nos peurs et notre incapacité à prendre du recul... à relativiser. Tout problème, aussi gros soit-il peut se décomposer en plusieurs, plus petits et les traiter un à un, du plus simple au plus compliqué histoire de se donner de l'énergie !
Vous essayez quoi, vous, demain ?