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Parler une langue étrangère : et si le vrai défi, c’était la confiance ?


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Avec mon partenaire, Le Cercle des langues, nous avons décidé de vous demander quelle était votre relation avec les langues étrangères. Les chiffres du sondage LinkedIn parlent d’eux-mêmes. À la question “Quand vous devez parler une langue étrangère, vous êtes plutôt…”, voici les réponses que vous avez données :


  • À l’aise, même avec les fautes : 32 %

  • Stressé(e), mais vous y allez : 36 %

  • Je bafouille, c’est la panique : 17 %

  • Je fuis la situation : 16 %


Autrement dit, près de 7 personnes sur 10 ressentent du stress, de la peur ou préfèrent carrément éviter la situation. Et ce résultat en dit long sur notre rapport, très français, aux langues étrangères.


Nous ne manquons pas de capacités… mais de confiance

On a souvent tendance à dire : “Les Français sont mauvais en langues.” C’est faux. Le problème n’est pas le niveau, mais le rapport à l’erreur.


Dès l’école, on nous apprend à ne pas nous tromper. Chaque faute est soulignée, entourée en rouge, parfois même moquée. Et, petit à petit, on associe le fait de “mal parler” à une forme d’échec. Sauf qu’apprendre une langue, c’est précisément… se tromper. C’est bafouiller, chercher ses mots, inventer une grammaire spontanée. Bref, c’est oser être imparfait.


Quand j’étais en Espagne, pendant le Chemin de Compostelle, j’ai passé plusieurs semaines à essayer d’apprendre la langue. Et pourtant, je ne la parle toujours pas. Non pas parce que je n’en étais pas capable, mais parce que je n’osais pas. J’attendais de parler “bien”. Et à force d’attendre, je n’ai… rien dit.


Résultat : les Espagnols parlaient anglais pour me faciliter la vie, et moi, je me suis privé de dizaines de conversations passionnantes, simplement parce que j’avais peur du ridicule.


La peur du regard des autres : un sport national

C’est sans doute notre plus grande spécialité. En France, parler une langue étrangère avec un accent est souvent perçu comme une faiblesse. On se moque gentiment, on imite, on caricature. Là où d’autres cultures voient une ouverture, nous voyons une faute.


Et pourtant, lorsque vous voyagez, vous remarquez vite que les anglophones, les Italiens ou les Portugais ne jugent pas. Au contraire : ils apprécient l’effort. Un accent, ce n’est pas une erreur : c’est une preuve de courage.


Imaginez un instant un collègue étranger qui s’adresse à vous en français. S’il cherche ses mots, s’il mélange un peu les temps, allez-vous le juger ? Non. Vous allez l’écouter, sourire, l’encourager. Alors pourquoi ne pas nous accorder cette même bienveillance ?


Et si on remplaçait la peur de mal dire par la joie de se faire comprendre ?

Apprendre une langue, ce n’est pas une performance académique. C’est un acte social, humain, vivant. Quand vous osez parler, même avec des fautes, vous envoyez un message clair : je veux communiquer avec toi, je veux te comprendre. Et ce message-là vaut toutes les règles de grammaire du monde.


Il est temps d’accepter qu’un accent n’est pas un défaut, mais une signature. C’est ce qui raconte votre parcours, vos origines, vos voyages.Je préfère mille fois quelqu’un qui parle un anglais “à la française” avec enthousiasme, qu’une personne qui reste silencieuse par peur de mal faire.


Et si, collectivement, on décidait que la meilleure façon de progresser, c’est de parler, même mal ?Parce que ce n’est pas en attendant d’être parfait qu’on progresse. C’est en osant, encore et encore, avec le sourire.


Le vrai apprentissage : apprendre à oser

Apprendre une langue étrangère, c’est surtout apprendre à s’écouter autrement. C’est apprendre la patience, l’humilité, et une bonne dose d’autodérision. C’est un entraînement à la confiance, finalement.


Les 36 % de personnes qui disent être stressées “mais y aller quand même” sont déjà dans le bon chemin. Elles prouvent que le courage n’est pas l’absence de peur, mais le fait d’agir malgré elle.Et si vous faites partie des 17 % pour qui c’est “la panique” ou des 16 % qui “fuient la situation”, rappelez-vous : personne ne parle parfaitement, même dans sa propre langue.

La prochaine fois qu’il faudra vous lancer, essayez ceci :

  1. Souriez (même si vous êtes nerveux).

  2. Dites une phrase, même bancale.

  3. Félicitez-vous de l’avoir fait.


C’est comme ça que la peur recule, mot après mot.


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