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Et si les optimistes avaient raison ?


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Pour écouter la version audio de cet article =>>>> https://lnk.to/C7Ucm7

Il y a une semaine, je lançais un sondage sur Linkedin pour connaître votre niveau d’optimisme. Pourquoi ? Très honnêtement, après mes longues, très longues vacances, mon niveau d’optimisme était au top, mais dès que j’écoutais les informations, je voyais bien que les média essayaient à tout prix de me déprimer fortement. Bon, cela n’a eu quasiment aucun impact sur mon état d’esprit, mais, étant un ancien des media, je sais bien que cela n’est pas forcément le cas pour toutes et tous.


Entre la guerre en Ukraine, l’inflation, le pouvoir d’achat en berne, le réchauffement climatique, la mort de la Reine, celle de Gorbatchev… il y avait de quoi nous faire débronzer en quelques secondes. Et pourtant, surprise. Vous avez été très nombreux.ses à voter (3 678 très exactement) et, chose incroyable, le camp des optimistes représente très exactement 50% des votants. Eh oui, comme le montre le graphique ci-dessous, aucun camp ne l’emporte au moment où je tape ces mots. Bon, je pourrais chipoter en disant qu’il y a plus de très optimiste (14%) que de très pessimistes (11%)… mais ce serait un tantinet mesquin de ma part.





Cela étant dit, faisant partie du camp des optimistes, je suis convaincu que c’est ce dernier qui, petit à petit, va l’emporter. Je ne suis pas devin, bien entendu, juste un observateur de notre société qui, généralement, voit quelques tendances se dessiner et je vais vous exposer dans cet article le pourquoi de mon avis.


1- La grande démission

Oui, ce mouvement est positif, très positif. Il est non seulement le signe que le chômage recule enfin, mais surtout que les salariés ne considèrent plus comme étant une fatalité de souffrir au travail. Non, il n’est plus acceptable de venir avec la boule au ventre travailler chaque matin.


Cela semble évident… et pourtant. Dans un monde où le burn-out a remplacé le mal de dos comme mal du siècle, il est clair que cela n’a pas toujours été le cas. Et je peux vous assurer que la grande démission est le principal sujet de discussion des DRH et dirigeant.e.s en cette rentrée avec comme sujet central : comment fidéliser les salariés, comment faire pour ne pas être obligé de refuser des contrats faute de bras ?


La réponse ? La transformation managériale, enfin ! Et je le constate quotidiennement avec le nombre de conférence ou de séminaires de management que l’on me demande. Ce qui semblait être une option sympathique il y a quelque mois, le management bienveillant, est devenu un impératif, un incontournable.


Avant, si mon manager était un sombre abruti toxique, je n’avais pas le choix, il fallait bien que je travaille. Aujourd’hui, j’ai une arme fatale : la démission.


2- La réalité de notre niveau de vie

Franchement, regardons nos pays. Que ce soit en France, en Suisse, en Belgique, en Allemagne, au Canada ou dans tout autre pays dit « développé », nous ne sommes pas malheureux : éducation, santé, protection chômage, démocratie installée de façon durable, liberté de parole… la liste est longue. Trop souvent, nous nous comportons comme des enfants gatés qui n’en ont jamais assez.

Je ne dis pas que beaucoup de choses ne peuvent-être améliorées, bien sur, et je pense ici à la pauvreté en France qui reste inacceptable, mais ce n’est pas, à mon sens, en regardant systématiquement le verre à moitié vide que nous remplirons un peu plus celui qui est à moitié plein… au contraire.


Individuellement, faîtes la liste de tout ce qui est positif dans votre vie et de tout ce qui ne l’est pas. Dans l’écrasante majorité des cas, vous constaterez que le positif l’emporte très largement. Ne serait-ce que de vivre en bonne santé dans un pays en paix est quelque chose que beaucoup de personnes sur cette planète nous envie. Soyons exemplaires dans notre rapport à la vie… plus nous seront nombreux et nombreuses à le faire, plus notre voix portera. Pas de naïveté, pas de bisounours… que du factuel !


“Un problème sans solution est un problème mal posé.” Albert Einstein

3- La grande prise de conscience

Eh non, notre vie professionnelle n’est pas le centre d’absolument tout. Nous sommes, suite à la crise COVID, passés d’un monde dans lequel nos vies personnelles devaient s’adapter à nos vies professionnelles à un monde où c’est de plus en plus cette dernière qui doit s’adapter à nos exigences personnelles. L’avènement du télétravail en est le meilleur exemple, mais il n’y a pas que cela, c’est beaucoup plus profond.


Je parlais la semaine dernière avec la DRH d’un grand cabinet de conseil qui constatait le refus de plus en plus catégorique des salariés à faire des réunions jusqu’à plus d’heure, quitte à démissionner d’un poste prestigieux. Et ce ne sont pas que les jeunes générations qui agissent. Certes, ma génération est en retard, mais nous devons changer des décennies de (mauvaises) habitudes… pas si simple. Nos vies n’ont aucun sens si nous n’avons pas le sentiment d’en avoir une, c’est aussi simple que cela.


En Chine, nous observons un phénomène très inquiétant : la procrastination du sommeil. Les salariés chinois travaillent tellement, et arrivent tellement tard chez eux, qu’ils repoussent leur heure de coucher pour avoir le sentiment d’avoir une vie personnelle, avec toutes les conséquences sur la santé qu’a le manque de sommeil… le mouvement inverse débute chez nous.


Par contre, il serait temps que les médias aident également dans ce mouvement. Comment ? Les plus anciens s’en rappellerons, il n’y a pas si longtemps, ce que l’on appelle le prime-time commençait à 20.30… c’est aujourd’hui à 21.10 pour des raisons publicitaires. J’attends avec impatience la chaîne qui prendra la responsabilité de revenir à 20.30 avec comme argument massue de penser à notre santé ? Rassurez-vous, je ne suis pas naïf, ils ne le feront jamais, mais vous avez une arme radicale : ne pas regarder ou bien, si vous tenez absolument à votre émission préférée : regarder le replay le lendemain en commençant à 20.30 !


4- L’immense champ des possibles

Le principe même d’un pessimiste, c’est l’inaction. Comme je l’expliquais dans cet épisode de Happy Work, un optimiste n’est en rien une personne qui voit tout en rose ; il s’agit de quelqu’un qui est convaincu que quelle que soit la situation, aussi négative soit-elle, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.


Si en cette rentrée vous faites partie des plutôt pessimistes ou très pessimistes… avez-vous véritablement envie de baisser les bras, de vous dire que vous ne pouvez pas agir ? Certes, ce n’est pas moi qui vais pouvoir mettre en terme à la guerre en Ukraine ou arrêter l’inflation, c’est certain. Par contre, je peux à mon niveau changer mon mode de consommation et trouver cela plutôt intéressant.


Le COVID a changé radicalement nos vies et pour un certain nombre de choses, en mieux. Il me semble urgent, et possible, de voir individuellement comment nous pouvons utiliser, à titre individuel, chaque point anxiogène pour en faire quelque chose de positif, POUR NOUS. La guerre en Ukraine me direz-vous… quel positif ? Eh bien peut-être qu’individuellement nous pourrions changer nos comportements, être plus tolérants, ne pas considérer systématiquement nos intérêts propres comme étant supérieurs à celui de nos voisins.


CONCLUSION

Ne soyons pas des bisounours : agissons. Cessons de compter sur le collectif pour changer le monde ; commençons par agir individuellement, concrètement. Oui, il ne s’agit pas de simples déclarations d’intention, mais d’agir, vraiment, de nous poser la question de quelles pierres nous allons pouvoir apporter à l’édifice.


L’optimisme est avant toute chose une question d’action et, comme le disait Einstein, « la vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ». Je ne sais pas vous, mais l’idée d’être pessimiste, de faire du surplace et de tomber… ça ne me tente pas trop !


Et vous ? Êtes-vous optimiste ? Pour le savoir, vous pouvez faire ce test en ligne gratuit.



Pour aller plus loin :



Je suis auteur, chroniqueur et conférencier... ci-dessous, quelques liens utiles.



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Avec Bob sur scène

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