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Et si vous commenciez par être bienveillant.e… avec vous-même ?


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Et oui, la bienveillance, c’est mon dada… depuis des années. Non, ce n’est pas un T.O.C. ou un comportement généré par un traumatisme mal géré, c’est simplement quelque chose qui me semble être une évidence : pour les autres, certes, et j’ai déjà écrit beaucoup d’articles à ce sujet, mais, avant toute chose, très égoïstement : pour moi !


Et oui, pour être (vraiment) bienveillant avec les autres, il faut commencer par l’être avec soi-même. Pendant longtemps, j’ai cru que le côté « sacrificiel » du manager ou du managé était une forme de normalité… quelle erreur. Avant toute chose, la chose à laquelle vous devez penser, c’est votre propre bien-être… d’où l’importance de travailler sur la bienveillance à votre égard.


Complexe ? Et bien pas vraiment à vrai dire. Je sais, il est de bon ton quand on créé du contenu de faire croire que tout est compliqué, difficile et surtout, trèèèèès intelligent. Ce que je vous propose n’est rien de tout cela et cela tient en quatre points qui sont avant tout question de bon sens.


1- Accepter vos propres défauts

Depuis que nous sommes petits, on nous fait bien comprendre que la seule voie envisageable est celle de la perfection. D’ailleurs, toutes nos fautes sont soulignées en rouge histoire de bien marquer le coup !


Comme je le dis souvent, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous : vous n’êtes ni Superman, ni Wonder Woman. La question est donc la suivante : et si au lieu de souligner en rouge tout ce que vous ne faites pas bien, vous vous mettiez à souligner en vert tout ce que vous faites bien ?


Nous ne sommes pas parfait.e.s et c’est absolument normal. Ce sont nos défauts qui nous permettent de progresser, d’apprendre de nouvelles choses… d’avancer.


J’ai toujours beaucoup aimé cette citation d’Albert Einstein : « Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre , il passera toute sa vie à croire qu'il est stupide ».


Vos défauts, vos faiblesses… tout cela fait partie de vous et il ne faut pas en avoir honte, ou vouloir les cacher ; au final, que serions-nous sans eux ? Des robbots… rien de plus.




2- Accepter vos limites

Vous savez quoi, tous les matins, je fais un jogging. Bon, le petit problème, c’est que je fais un COVID long qui limite grandement ma capacité respiratoire et les performances que j’étais capable de faire avant mars 2020, j’en suis désormais incapable. Je pourrais me plaindre quotidiennement, en vouloir à la terre entière d’avoir été contaminé, en vouloir aux Chinois d’avoir « créé » la COVID. Mais, à chaque fois que ce genre de pensée me vient, je me rappelle cette phrase de Sénèque : « La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie. ».


Et oui, la maladie m’a créé une nouvelle limite… et je n’y peut rien ; donc plutôt que de me plaindre, je fais avec et je fais en sorte qu’elle me serve à me dépasser sur d’autres thématiques.


J’aime à penser que nous sommes toutes et tous un « Mozart » dans un domaine… le tout est de trouver ce domaine au lieu de se plaindre de ne pas l’être dans tant d’autres. OK, je ne vais jamais courir un marathon en 2 heures… la belle affaire. J’ai tant d’autres territoires à explorer qui, eux, sont à ma portée : développer (enfin) ma chaine Youtube, écrire mon prochain livre, imaginer de nouvelles formes de contenus qui pourraient vous intéresser.


La question n’est pas de savoir ce que vous ne savez pas faire, mais bien de vous focaliser sur ce que vous savez faire et que vous considérez peut-être comme « normal »… vous savez, si nous nous rencontrions demain, je suis certain que je serai envieux de choses que vous savez faire et que je suis incapable de réaliser.


Le problème est que quand nous nous regardons dans une glace, nous avons trop souvent tendance à considérer que nous n’avons rien d’exceptionnel. Je crois qu’il est important que, de temps en temps, nous nous considérions comme pouvant l’être !



3- Découvrir et accepter vos qualités

Ce point est totalement lié au précédent. Dans notre culture, nous faire un compliment à nous même peut être mal perçu : prétentieux, arrogant… j’ai souvent l’impression qu’il est plus facilement acceptable de tout voir en noir, y compris nous, que d’être positif.


Regardez notre personnel politique actuellement ; c’est une surenchère d’ondes négatives, de peur, d’angoisse… comme si être négatif en toute chose était vendeur. Au-delà de toutes considérations politiques (car ce n’est vraiment pas le propos ici), il serait bon, parfois, que notre personnel politique cesse de dire que le camp opposé est forcément mauvais ou nul. NON, la France n’est pas le pire pays du monde. NON, avant ce n’était pas mieux… parlez de la santé en France à vos grands-parents ou arrières grands parents, vous verrez ce qu’ils vous diront.


Et bien à titre personnel, il en va de même. Vous avez le doit de revendiquer vos qualités, a minima quand vous vous regardez dans le miroir. NON, ce n’est pas chic ou intelligent de se flageller avec des orties fraiches en permanence. Savoir se faire un compliment légitime de temps à autre… c’est pas mal.


Et, vous savez quoi, pendant très longtemps, je faisais partie de ces personnes qui ne s’aimaient pas trop. Mais de temps à autre, ça fait du bien d’admettre que ce que je fais, ce n’est pas si mal. Par exemple, quand Linkedin m’a demandé de les représenter pour faire des vidéos « mode d’emploi » de Linkedin… et bien oui, je suis fier, et je l’assume !


4- Savoir prendre soin de vous

Une formule 1 fait des arrêts aux stands… et vous ?


Être bienveillant envers soi-même, c’est également savoir fixer des limites. Non, la norme n’est pas de travailler non-stop, y compris les week-ends. Entre le présentéisme physique et, maintenant, le présentéisme numérique, il faut vraiment prendre garde à votre équilibre vie privée / vie professionnelle. NON, votre vie ne se résume pas à votre travail, et si c’est le sentiment que vous avez au moment où vous lisez cet article, il est urgent d’agir.


Prendre soin de vous, c’est, par exemple, ne jamais avoir le sentiment au moment où vous réveillez le matin, d’être épuisé ; c’est chaque jour d’avoir le sentiment que votre vie est remplie de sens… quel qu’il soit.


En fait, prendre soin de vous, c’est apprendre à nouveau à vous écouter, à vous fixer des limites, à ne jamais considérer que votre fatigue est une sorte de médaille que vous vous auto décernez ! Dans ma génération (celles et ceux qui ont commencé à travailler au siècle dernier), tout donner, y compris sa santé, au travail était une forme de normalité… ce temps est révolu ! Pas parce que nous sommes devenus plus fragiles, mais parce qu’enfin, nous savons que faire cela va contre les intérêts des salariés… et de l’entreprise.


Et oui, plus vous prendrez soin de vous, plus vous serez performants sur le long terme pour l’entreprise ! Tout le monde a à y gagner… alors pourquoi s’en priver ?


CONCLUSION


Franchement, après avoir lu cet article, cela ne vous donne pas envie de vous lancer ? À moins d’avoir une petite tendance masochiste, prendre soin de soi, enfin, ce n’est pas si mal, si ?


Et puis, si jamais vous faites partie de ces personnes qui pensent que le concept de bienveillance est un tantinet galvaudé, peut-être qu’en commençant par vous-même… vous changerez d’avis !


Et d’ailleurs… savez-vous si vous êtes bienveillant envers vous-même ? Pour le savoir, vous pouvez passer ce test gratuit.


La vidéo pour aller plus loin :







Pour aller plus loin :


Je suis auteur, chroniqueur et conférencier... ci-dessous, quelques liens utiles.



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Avec Bob sur scène

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