Le Happy Work… c’est quoi ?
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Cette semaine est une semaine particulière pour moi. En effet, ce jeudi sort mon nouveau livre, le 14ième, Happy Work, aux éditions First. Mais ce livre est très particulier pour moi.
En effet, il est le prolongement naturel de mon podcast Happy Work qui est désormais le podcast francophone le plus écouté sur le bien-être au travail. J’ai voulu un livre extrêmement simple à lire puisqu’il se compose de petits chapitres qui peuvent se lire indépendamment les uns des autres en fonction de vos besoins jours après jours. En plus, gros bonus, Edwige Coupez et Audrey Ginisty (aka La Psy Qui Parle sur Youtube) m’ont fait l’amitié de rédiger chacune 10 chroniques plus savoureuses les unes que les autres.
Et forcément, à cette occasion, je voulais savoir si vous, votre travail, c’était un Happy Work. Eh bien le moins que l’on puisse dire, c’est que vous êtes partagés. 48% des 4 655 répondants répondent plutôt oui ou sans aucun doute, 52% sont plus partagés dont 19% répondent absolument pas, ce qui, dans l’absolu, est beaucoup.
Mais au-delà de ces chiffres, ce qui était très intéressant, c’étaient les commentaires faits à l’occasion de ce sondage sur Linkedin. Nous avons toutes et tous une définition de ce qu’est un Happy Work…. Et il n’en existe pas de plus exacte qu’une autre. Par contre, je crois qu’un Happy Work comporte quelques éléments communs à toutes et à tous, mais qui ont une importance différente pour chaque personne.
Ils sont nombreux, mais j’en ai sélectionné 5 qui me semblent fondamentaux :
1- Le bien-être
Grande question que le bien-être au travail. Comme pour tout, ce bien-être au travail sera différent pour chaque personne. Nous ne sommes pas sensibles aux mêmes éléments. Cependant, si je devais le définir de façon globale, je dirais qu’un Happy Work, c’est un travail qui fait que vous êtes sensiblement dans le même état physique et psychologique en fin de journée comparativement au début.
Bien entendu, il y a un peu de fatigue due à cette journée passée à travailler, mais elle doit être raisonnable et, surtout, la charge mentale générée par le travail ne doit pas vous gâcher votre vie personnelle ou votre sommeil.
Et cela passe par un grand nombre d’éléments : la qualité du management qui, par exemple, donne le droit à l’erreur, la qualité des conditions de travail, le salaire qui fait que les fins de mois ne sont pas difficiles, les collègues de travail qui sont sources de bonne humeur plutôt que de stress.
2- Le sens
Pourquoi vais-je sortir de mon lit ce matin ? Voilà la question à laquelle nous devrions toutes et tous pouvoir répondre sans que la réponse soit « ben… pour payer mes factures ». Le sens que l’on donne à notre travail, c’est également le regard que nous portons sur la place que nous avons dans la société : à quoi « servons nous ? ».
Quel que soit notre niveau hiérarchique, nous sommes essentiels au bon fonctionnement de notre entreprise, et il ne faut jamais oublier cela. Créer un satellite de télécommunication n’a aucun sens s’il n’existe pas l’ouvrier qui va serrer le dernier boulon sur celui-ci avant son lancement… l’entreprise est une chaîne sur laquelle chaque maillon est essentiel.
Se poser de temps à autre la question du projet auquel nous participons est important afin de se convaincre, ou non, que notre travail est un Happy Work.
3- L’avenir
Le principe même de l’être humain est sa capacité à se projeter dans l’avenir. Je ne sais pas vous, mais il m’est arrivé dans ma vie professionnelle d’avoir le sentiment de ne plus avancer, de ne plus progresser, de ne plus rien apprendre. Chaque journée était un fardeau et quand cela se produisait, je savais qu’il était temps de changer d’orientation.
Pouvoir se projeter dans l’avenir professionnellement est très sécurisant, très apaisant.
4- L’équilibre
En moyenne, notre vie professionnelle ne devrait pas avoir plus d’importance que notre vie personnelle. Bien entendu, il existe des périodes durant lesquelles l’une l’emporte sur l’autre, mais ces périodes doivent être l’exception… pas la règle.
Un Happy Work, c’est un travail qui reste à sa place, qui n’envahit pas notre esprit le soir ou le week-end et qui nous donne la possibilité de nous épanouir dans notre vie personnelle. Sans cet équilibre, c’est le burn-out qui risque de pointer son nez.
5- La joie
Je ne parle jamais de bonheur au travail car je ne crois pas que cela puisse être un objectif atteignable de façon durable. Par contre, connaitre régulièrement des périodes de joie au travail, ça, j’y crois profondément !
Il faut identifier ces périodes et savoir en profiter à leur juste valeur sans bouder notre plaisir. Par exemple, cette semaine, la sortie de mon dernier livre est une grande, grande joie. Et de savoir que je vais passer 40 minutes le jour de sa sortie pour en parler sur Europe 1 dans l’émission Bienfait pour vous ne fait que renforcer cette joie.
Les joies ne sont pas forcément la conséquence de grands évènements. Je me rappelle, quand je travaillais en entreprise, parfois, un simple café pris avec un collègue perdu de vue depuis trop longtemps pouvait me fournir cette joie. Des petites ou des grandes, chaque journée devrait vous apporter ces joies.
Petit conseil : en fin de journée, posez-vous la question de quelle a été votre plus grande joie de la journée… vous verrez, c’est une belle façon de conclure uine journée de travail !
CONCLUSION
Oui, le Happy Work est quelque chose qui peut exister. Je le sais, il y a des périodes plus complexes que d’autres professionnellement, mais travailler sur ces questions nous permet de faire en sorte que les périodes heureuses sont plus nombreuses que les autres. Et c’est tout l’objet de mon livre : vous donner un maximum de clés pour faire que de plus en plus souvent, votre journée de travail sera un Happy Work.
Mais vous, aujourd’hui… votre travail est-il un Happy Work ? Pour le savoir, je vous propose ce test gratuit qui vous permettra de le savoir.
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