Bien-être au travail : 6 actions pour agir MAINTENANT contre le stress des salariés !
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Je vais être honnête avec vous, quand j’ai lancé le sondage sur mon compte LinkedIn pour savoir si votre niveau de stress avait baissé par rapport à avant la pandémie, je m’attendais vraiment à ce que la majorité réponde « oui ». J’étais loin, très loin d’avoir raison.
46% des plus de 5 000 répondants déclarent que leur niveau de stress est plus élevé. 46% !
Seuls 21% déclarent que ce niveau a baissé. C’est peu… tellement peu, et le chiffre n’évolue pas, probablement la conséquence de tous les débats actuels sur les retraites.
Eh oui, l’explosion du télétravail ne suffit pas car ce dernier est loin de concerner tous les salariés et, surtout, mettre en place un accord de télétravail ne supprime pas par magie toutes les sources de stress. Mais quoi faire, concrètement ?
Je rencontre grâce à mes nombreuses conférences en entreprise beaucoup de dirigeant.e.s, de DRH et de salariés dans des secteurs d’activité extrêmement variés allant du médical à l’industriel en passant par le service public ou les services, et j’ai fini par me construire une conviction forte : nous ne progresserons pas sur ce niveau de stress si nous ne changeons pas, parfois radicalement.
Bien entendu, il n’existe pas de recette magique qui puisse s’appliquer de façon universelle… cela étant dit, je vous propose 6 pistes qui me semblent intéressantes.
1- Libérer la parole dans l’entreprise
Sans aucun doute l’une des demandes les plus fortes actuellement.
Comme point de départ, le principe de la réunion durant laquelle l’équipe doit remplir un tableau avec d’un côté les choses que le manager fait de bien, et de l’autre, ce qu’il pourrait faire de mieux. Chaque point doit être validé à l’unanimité. Après cette réunion (1 heure), le tableau est présenté au manager qui prend des engagements pour évoluer.
La relation manager / managé est l’une des clés fondamentales du bien-être au travail et, nous le savons bien, nous avons une capacité certaine à être stressé par nos managers. C’est loin d’être une fatalité et libérer la parole en commençant par cet exercice est d’une grande efficacité, je peux le garantir pour l’avoir mis en place dans un grand nombre d’entreprises.
2- Aller vers de plus en plus de flexibilité : le mode projet
La tendance actuelle va vers de plus en plus de flexibilité (horaire, géographique). L’un des moyens pour accompagner ce changement est de passer le plus possible en mode projet.
Le principe est simple : donner des échéances précises pour des tâches précises. Prenons l’exemple de quelqu’un qui fait du recouvrement de facture. Si son objectif est de relancer 20 clients par semaine, peu importe qu’il le fasse de chez lui, le soir ou le matin tant qu’en fin de semaine, il peut faire un reporting montrant que les 20 relances sont faites.
Cela permet par ailleurs de développer une relation de confiance forte.
3- L’évaluation régulière du management
Selon une étude Gallup, plus de 50% des démissions sont dues au management. On quitte un manager, pas une entreprise. De plus en plus d’entreprise font évaluer leurs managers de façon trimestrielle par leur équipe.
Le principe ? 5 questions auxquelles les managés répondent chaque trimestre de façon anonyme. Exemple : votre manager est-il bienveillant, est-il disponible, vous apprend t’il des choses, vous sentez vous bien dans votre travail… Le fait que ce soit récurrent permet de piloter et, le cas échéant de former les manager qui seraient mal notés. Il ne s’agit pas de punir, mais bien de faire progresser la qualité du management.
Par ailleurs, pour le recrutement, pouvoir dire à un candidat que c’est lui/elle qui évaluera son manager… c’est très impactant.
4- La semaine de 4 jours
C’est une tendance très lourde du marché et les entreprises mettant cela en place ont un gigantesque avantage pour fidéliser et recruter les salariés. Commencer une réflexion, faire des tests sur une équipe pilote, impliquer les salariés dans la réflexion, cela permet d’éviter les éventuelles frustrations. J’ai été très étonné de constater que même sur des secteurs où cela semble compliqué, par exemple les chantiers BTP, la réflexion et les tests ont déjà commencé.
Voici quelques articles intéressants pour se convaincre de la pertinence de la semaine de 4 jours.
5- Repenser le travail en présentiel
Il n’est pas possible d’envisager l’avenir du travail sans revoir de fond en comble les façons de travailler en présentiel. Intégrer du télétravail sans pour autant changer nos façons de travailler en présentiel n’a aucun sens. Pourquoi serais-je motivé pour aller au bureau si c’est pour faire un travail que je pourrais faire en restant chez moi tranquillement ? Pour repenser le travail en présentiel, il faut en permanence avoir en tête cette question, pour tous les métiers.
Le présentiel n’a de sens que pour le travail collaboratif, pour les échanges. Bien entendu, il ne s’agit pas d’imposer une quantité de présentiel ou de distantiel, mais de laisser le choix à chaque personne de s’organiser, en fixant un cadre. À mon sens, chaque équipe doit se voir en présentiel au moins une demi-journée par semaine, sauf exception.
6- Supprimer les « petits » irritants
Réunions trop longues, trop nombreuses, email inutiles (pour rappel, 60% des emails sont envoyés dans un périmètre de… 20 mètres). Ouvrir une discussion en interne sur tous ces sujets afin de trouver des solutions adaptées à chaque équipe est une occasion en or de remobiliser les troupes.
En conférence, quand je demande à la salle de me dire qui se plaint d’avoir trop d’email et de réunions chaque jour, une écrasante majorité de l’assistance lève la main… et pourtant, qui agit concrètement ? Peu de personnes car bien souvent, sur ces sujets, nous considérons que nous subissons… il est temps d’agir à titre individuel, en commençant par notre environnement direct : notre équipe.
CONCLUSION
Plus que jamais le bien-être au travail est au cœur de tout. Sans salariés qui vont bien, pas d’entreprise qui va bien. Un exemple ? Selon une étude de Gallup, les employés ayant un meilleur bien-être au travail ont un taux d'absentéisme de 41 % inférieur à celui des employés ayant un faible bien-être au travail. Ça vaut le coup.
Alors certes, vous pouvez également lire mon livre « Le bien-être au travail pour les Nuls »… mais commencer par ces 6 points, c’est simple et cela me semble être un bon point de départ… non ?
Et vous... stressé.e par votre travail ? Pour le savoir, vous pouvez le savoir en passant ce test gratuit.
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