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Manager : être inspirant vaut-il mieux que d'être compétent


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J’ai eu un manager brillant. Compétent, rigoureux, toujours au courant de tout. Mais je n’ai jamais eu envie de lui ressembler. Et j’en ai connu un autre, beaucoup moins “parfait”. Il doutait parfois, il faisait des erreurs, il n’avait pas réponse à tout. Mais il m’a donné envie d’apprendre, de progresser, de croire en moi. Lui, il m’a inspiré.C’est là que j’ai compris une chose essentielle : on ne suit pas quelqu’un parce qu’il est compétent, mais parce qu’il inspire.


Il y a quelques jours, j’ai posé cette question sur LinkedIn et vous êtes 3 000 à y avoir répondu :


“Le meilleur compliment qu’un manager puisse recevoir, c’est…”Les réponses ont été claires :

💡 Il est inspirant - 43 %

❤️ Il est humain / bienveillant - 30 %

⚖️ Il est juste - 18 %

🧠 Il est compétent - 9 %


Autrement dit, plus de sept personnes sur dix estiment qu’un bon manager, c’est avant tout quelqu’un qui inspire et qui fait preuve d’humanité. Et franchement, ça fait du bien de lire ça. Parce que pendant trop longtemps, la compétence a été considérée comme la seule preuve de légitimité.


La compétence rassure. L’inspiration transforme.

Être compétent, c’est savoir faire. Être inspirant, c’est donner envie de faire. Un manager compétent peut atteindre ses objectifs. Un manager inspirant crée l’élan collectif qui les dépasse.


La différence ? L’émotion. Celle qui transforme une réunion banale en moment d’énergie. Celle qui donne du sens quand tout paraît flou. Celle qui fait qu’un lundi matin ne ressemble plus à une corvée.


La compétence rassure, mais elle ne fait pas rêver. Et dans un monde professionnel qui change à toute vitesse, ce qui compte n’est plus de tout maîtriser, mais de donner envie d’apprendre ensemble. Un manager inspirant n’a pas peur de dire “je ne sais pas”. Il n’a pas besoin d’être le plus fort, mais d’être celui qui rassemble.


Inspirer, c’est incarner

On parle souvent de “leadership inspirant”, mais concrètement, cela veut dire quoi ? Ce n’est pas un style, c’est une attitude.

Un manager inspirant ne parle pas de confiance, il la montre. Il ne dit pas “osez”, il ose lui-même. Il ne prétend pas être parfait, il est vrai.


Ses équipes ne le suivent pas parce qu’il a un titre, mais parce qu’il incarne ce qu’il demande aux autres. Les collaborateurs n’attendent plus des managers irréprochables. Ils attendent des humains cohérents. Ceux qui savent écouter, reconnaître, encourager. Ceux qui ont compris qu’un “merci” vaut souvent plus qu’un tableau Excel.


Inspirer, ce n’est pas impressionner. C’est rappeler à chacun qu’il compte.


L’humanité, ce n’est pas un bonus

Ce qui est frappant dans les résultats de mon sondage, c’est la place donnée à l’humanité. Pendant des années, on a parlé de performance, de productivité, de résultats. Aujourd’hui, les salariés parlent de bienveillance, de justice, de sens.

Être inspirant, c’est justement ça : être profondément humain. Assumer ses émotions, reconnaître celles des autres, être capable de dire “je ne vais pas bien aujourd’hui” sans perdre la face. C’est accepter que la vulnérabilité n’est pas une faiblesse, mais une forme de courage managérial.


Un manager inspirant n’est pas un héros. C’est quelqu’un qui donne confiance à ceux qui doutent. Qui célèbre les réussites collectives plutôt que les exploits individuels. Et surtout, qui sait faire grandir sans écraser.


Les 9 % de répondants qui ont cité la compétence ne se trompent pas : un bon manager doit savoir faire son métier. Mais ce sondage montre surtout que la compétence n’est plus suffisante pour être admiré... et suivi . Aujourd’hui, ce que les équipes veulent, c’est de l’écoute, du sens, de la cohérence, de l’exemplarité.


Le vrai compliment

On peut dire d’un manager qu’il est compétent. C’est factuel. Mais le plus beau compliment restera toujours : “Grâce à lui, j’ai progressé.”“Grâce à elle, j’ai repris confiance.”“Grâce à eux, j’ai eu envie de me dépasser.”


La compétence impressionne. L’humanité inspire. Et c’est cette inspiration-là qui transforme une équipe en communauté.

Un manager inspirant laisse une trace durable. Des collaborateurs qui partent grandis. Des équipes qui continuent à appliquer ses principes, même après son départ. Et ça, aucun indicateur de performance ne peut le mesurer.


Être inspirant, c’est contagieux

Quand un manager inspire, toute l’entreprise respire. Parce que l’inspiration se propage. Un mot bienveillant, un geste de reconnaissance, une écoute sincère : ce sont des graines de motivation qui, à terme, changent une culture d'entreprise entièrement .


La compétence, elle, reste individuelle. L’inspiration, elle, devient collective.


Et si l’on veut des entreprises plus performantes, plus solides et plus durables, il faudra sans doute commencer par ça : remettre l’humain au centre du management.


Alors, être inspirant vaut-il mieux qu’être compétent ?

Oui, sans hésiter. Parce qu’un manager inspirant ne dirige pas : il éclaire. Il ne tire pas les autres vers le haut pour briller, il le fait pour que tout le monde voie plus clair. Et c’est probablement ça, le vrai leadership.


Parce qu’au fond, ce que nous retenons des gens que nous avons croisés, ce n’est pas ce qu’ils savaient faire, mais ce qu’ils nous ont fait ressentir. Et si le management de demain commençait simplement par cette évidence : faire grandir les autres, c’est la plus belle des compétences.

“Un bon leader prend un peu plus que sa part du blâme et un peu moins que sa part du mérite.”- Arnold H. Glasow

Et histoire de rire en équipe....

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